Loire
Du mont Gerbier de Jonc aux prisons de Nantes, la Loire a de multiples visages et se balade au gré de ses humeurs.
Changeante, elle dévale, dégringole, serpente en gorges sinueuses, prête son nom aux vignobles et aux châteaux du temps jadis, puis coule paresseusement, s'ensable et s'endort, pour mieux repartir et continuer son voyage jusqu'à l'océan.
mais pourquoi,
pourquoi la Loire est-elle si triste quand elle traverse notre ville ?
à l'instar d'un canal dans une chanson de Brel, va-t'elle se pendre ou ... se noyer ?
Eh bien, pour le quart d'heure, elle a reporté la fatale décision, et choisi ... l'igloo, à quelques kilomètres en amont !
la Loire à Balbigny
C'est histoire de faire parler d'elle dans le journal local et d'attirer les badauds qui n'ont rien de mieux à faire :
" oh ben dis t'as vu, y a longtemps qu'y avait pas eu c'temps ! fouilla c'te misère ! ah ben y manquait plus qu'ça, c't affreux ! et l'aut' badabeu là, y va pas marcher d'ssus quand même, ça va tout débarouler " ( non non, ne comptez pas sur moi pour traduire ! )
allez une dernière pour la route
oui, pour la route, car les voies d'eau sont impraticables.
En voici la preuve :
photo du canal de Roanne à Digoin
( je répète, dépressifs s'abstenir ! )
vite vite, je remets mes gants !!!
J'envisage sérieusement d'émigrer vers des contrées plus accueillantes.
P.S. photo 1 Roanne: Google. Photo 2 :journal " le progrès ".
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