errance océane
J'aime beaucoup le jardin à la fin d'été. L'air est lumineux et les ombres plus douces. Tout est encore en fleurs dans un dernier flamboiement. La nature se prépare à l'automne avant le long sommeil d'hiver.
Quoi, comment, qu'est-ce que vous dîtes ? Sommeil automne hiver ! Déjà ! Mais, mais je n'ai pas vu le temps passer. Sablier tu dors, tu m'oublies !
Vite vite !
mon seau, ma pelle, mes bottes plastique, mon pull marin, mon ciré, mon chapeau, ah non pas le chapeau ? L'Urticante a dit : - évite le chapeau, le ridicule ne tue pas, certes, mais il y a quand même des limites à tout ! - mon bonnet bleu marine sans pompon alors, dis, je peux ? -
Et Bretagne j'accours, Penvins me voilà, et dans la foulée, Oléron ... j'arrive enfin !
Demain, dès l'aube à l'heure où … T'inquiète Victor je n'en dirai pas plus !
Mais tu comprends, à l'idée de quinze jours trois semaines à longer la côte, marcher sur le sable, sentir les embruns, goûter le large, je craque et je me sens pousser des ailes, même que, s'il me reste un peu de crème à bronzer et de pineau dans ma musette, je tenterai peut-être l'aventure jusqu'à Urrugne ... chapeau ou pas !
Promis, je vous enverrai des photos.
P.S. : hou là, j'allais oublier ! ... et mon vélo, si si j'emporte mon vélo, parfaitement, à Oléron, je vélote !
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